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Home Festival

La série pour les ateliers d’Arts n’est pas encore terminée (encore merci, MERCI pour tous vos commentaires et partages) que j’en commence une autre. Ceux qui me suivent sur instagram savent que j’ai eu la chance de participer à un festival de musique chez l’habitant, le w9 Home Festival. le principe est simple, on prend un appartement, on le transforme en salle de concert et… c’est parti! on y croise des talents émergents et confirmés. J’ai pu en rencontrer 3, les doux et bienveillants Cats on Trees, les very sexy Aaron, et enfin l’éclectique Jaïn, qui vont nous raconter leur vision de la beauté. Ce travail fait echo à ce que j’avais entrepris pour Modzik et j’espère que les thèmes abordés : l’acceptation de soi, le regard sur le monde, le rayonnement, la création, ouvriront chez vous les émotions et les réflexions vécues sur place, chez l’habitant donc, mais chez moi ensuite, et puis chez vous aussi… j’espère!

encore merci aux artistes qui ont accepté de jouer le jeu, à toute l’équipe de Home qui nous a si bien accueillies. et à YSL Beauté qui nous a tous mis en contact!

et maintenant allez, dîtes moi un peu, c’est quoi la beauté pour vous? est-ce important? vital? vous-vous en foutez? allez mille bises et à demain avec Jaïn!

Synapson – All In You

JULIE Auzillon

Douce Julie! nous nous sommes rencontrées dans le silence de son atelier parisien. Tout était comme rempli de son sourire. En plus de la beauté visuelle de ses créations, j’ai adoré écouter sa voix rayonnante, simple, et les sons précieux de ses papiers. que ce soit sa main qui les manipule, l’aiguille qui vient les gratter, le pressoir les plier, le cutter les couper… je me suis nourrie de ces sonorités lumineuses que j’affectionne tant. j’ai chez moi, je ne sais combien de beaux cahiers à remplir… un jour. j’ai déambulé je ne sais combien de fois dans cette papeterie magnifique, Calligrane, à rêver de papiers géant réalisés à la main. le papier et la reliure m’ont toujours fait rêver, et j’ai trouvé chez Julie, cette chose sublime et humble qui vous touche délicatement et mais droit au coeur.

Bravo à cette artiste du papier, qui fait partie des 6 lauréates du Prix Jeune Création Métiers d’Art. Avec Anne Laure Coullomb (une tisserande qu’il me tarde de vous faire découvrir), elle sera exposée au Salon International du Patrimoine Culturel, au Carousel du Louvre. je serai au vernissage le 4 novembre au soir et il me reste des places (pour le vernissage le 4, comme pour le salon du 5 au 8).
elles sont pour vous! laissez moi votre demande dans les com.

mille bises et encore bravo à Julie!

Julie Auzillon

mes autres portraits pour Ateliers d’Art :

Morgane Baroghel Crucq

Kaori Kurihara

Sebastien Carré

Yoann Bourgeois

Et si rester debout était l’une des plus belles choses qui soit? mais quelle beauté!

En regardant ce spectacle… j’étais à la fois hypnotisée, terrifiée et heureuse. Et je le fut d’avantage encore en rencontrant ces artistes incroyables toute cette après midi au théâtre Montfort. C’était un jour spécial car ils réalisaient un filage avec une reprise de rôle pour l’une des interprètes, Francesca; qui n’avait fait que 5 répétitions auparavant. De mon côté, je venais de perdre tout mon matériel de tournage et tentais de manipuler la caméra que l’on m’avait prêtée et qui pesait fort lourd! j’étais oui hypnotisée, heureuse, mais mais bel et bien terrifiée aussi…

Tantôt trapèze monumental, tantôt tapis volant, parfois une terre plate, parfois une mer qui se dérobe, cette planche de 2 tonnes semble réunir toute la magie et la brutalité du monde. ah mais là, quel vertige!

cette pièce me parle d’autant plus que la peur de tomber a longtemps été chez moi une phobie. de manière physique, je ne pouvais pas sauter dans l’eau depuis le rebord d’une piscine par exemple. il m’a fallu un peu de temps pour comprendre que mon corps me parlait de manière incarnée, mais symbolique : la peur de tomber était bien évidemment psychologique.

de la polysémie du corps… qui nous raconte tellement d’histoires, sentimentales aussi. surtout, non? Yoann notait absolument tout et donnait un debrief ultra détaillé de toute la répétition. ça n’était pas tant le souci du détail pour interpréter comme ci ou comme ça chaque passage, que l’envie au contraire d’estomper, de suspendre toujours plus. “il faut estomper, estomper, on ne doit pas pas voir les intention chorégraphiques”. de là nait la poésie. j’ai été tellement émue par cette idée de se sentir traverser par les forces physiques. et de faire de cette quête une métaphore de l’accueil du monde. oui le corps comme réceptacle du monde.

je n’ai qu’un rêve, retourner voir “Celui qui Tombe“, revoir encore ces pieds et ces sentiments et mon cœur se décoller, et bien sûr, écouter encore et encore Yoann m’en parler. j’ai appris tellement de choses lors de cette rencontre!
Merci à toute la compagnie pour cet accueil, je crois avoir vécu (et je ne parle même pas d’être montée sur la planche)(évidemment que je suis restée au centre)(nan mais ça tourne très très vite)(vous avez vu? je glissais mais ai tenu bon)(c’est pas merveilleux de voir un auteur soulever sa nouvelle interprète de cette manière?!), oui je crois avoir vécu une expérience unique et fabuleuse et espère vous avoir transmis cette magie. à moi d’être un vecteur ;p

le spectacle à Paris est plein depuis longtemps, mais la pièce joue dans toute la France (les dates par ici).

mille bises à tous

Frank Sinatra – My Way

Maria Callas – Casta Diva

avec CLAIRE & Fred

Salut la compagnie! on le sait depuis longtemps ici : il suffit de pas grand chose pour se sophistiquer la mine : quelques teintes nude et… des cheveux! hahahaha. j’adore ces expériences avec Fred, à votre rencontre. ça sort tout le monde de sa zone de confort, et ces transformations, même éphémères, nous apportent beaucoup me semble-t-il dans la construction de nos images. c’est en tout cas comme cela que j’envisage la beauté!

j’espère du coup que cela pourra vous inspirer.

c’est chic, c’est soir, c’est pawisss!

 

June

On a le soleil, on n’a qu’à faire comme s’il faisait chaud!!! après un stop début septembre à Sapa, nous voilà donc paumé sur une île des Philippines, à Taytay pour être exacte. pffff, rien que le nom me fait voyager!

Le kinilaw, c’est la sensation gustative de mon voyage (en avril dernier) aux Philippines. Plus relevé qu’un ceviche classique, plus simple à faire aussi, car il y a moins de temps de “cuisson” dans le vinaigre/citron, le Kinilaw peut se refaire tranquilou à la maison et en n’importe quelle saison. ce plat m’a appris à gérer et apprécier le piment. les piments même, puisqu’on en mélange ici un doux et un fort.

pour la musique, on a trouvé une perle colombienne des années 70. oui je sais c’est pas le même pays, mais ça m’a rappelé une spécificité des philippines, quelque chose qu’aucun autre pays d’Asie ne partage : les philippins sont des latins! on en reparlera.

encore merci à l’hôtel Casa Rosa de nous avoir fait rentrer dans son humble cuisine et à June pour sa concentration sans faille (hahaha). si un jour, vous passez à Palawan, au Sud des Philippines, passez y faire un tour! l’hôtel est chouette et la cuisine succulente.

bon ayé vous avez chaud?

Climaco Sarmient y su Orquesta – La pata y el pato

la liste des ingrédients par ici :  Continue reading June

SEBASTIEN Carré

Aïe aïe aïe, Sébastien!!! j’étais assez intriguée par son travail mais cet intérêt est devenu une forme d’adoration lorsque je l’ai rencontré lui. c’est comme si son coeur pur m’avait parlé. je pouvais entrer dans la transe avec lui et voir son aiguille se transformer en un dauphin qui plongeait encore et encore dans cette petite mer de nylon. je l’ai écouté des heures durant (le montage a d’ailleurs été un calvaire!) me raconter son histoire et celle de chacun de ses… enfants. Sébastien voulait être médecin, mais la peur panique du sang l’a écarté de ce chemin. Son processus de création, pourtant, le relie plus que jamais à la vie, et ce dont il n’a peut être pas encore conscience c’est que, dans cette démarche cathartique d’une invraisemblable générosité, Sébastien insuffle de la vie aux autres aussi.

Sébastien est un guérisseur-né.

l’autre soir, au Grand Palais, lors du vernissage du salon Révélation, c’était très émouvant de retrouver les lauréats que j’avais rencontrés dans l’intimité de leur atelier. la pièce réalisée par Sébastien pendant notre tournage est depuis devenue une broche incroyable, sélectionnée pour une galerie New Yorkaise. Car même si Sébastien n’a que 25 ans, ses bijoux, ses bouts de lui, font aujourd’hui le tour du monde. ça voyage oui, ça voyage!

un immense merci à Sébastien qui nous invite à faire ce pas de côté pour découvrir d’autres territoire de la beauté.

 

la fanpage de Sébastien Carré

mes portraits de 2 autres lauréates du Prix de la Jeune Création Métiers d’Art :

la designer textile Morgane Baroghel-Crucq

la céramiste Kaori Kurihara

Marcel Grandjany – Rhapsodie pour la harpe

SEYMOUR+

pour son anniversaire, mon frère voulait offrir une expérience un peu inédite à ma mère. elle qui oscille avec tant de souplesse entre un monde saturé de paillettes (et de couleurs)(et de dentelle)(et de micro short à poches apparentes)(et de plateform shoes argent et jaune fluo)(et de casquette de rappeur etc…ect!)(attention 100% de mes amis déclarent ne pas s’en être remis) et le dépouillement psychologique que nécessitent son boulot de médecin et ses méditations pluri-quotidiennes de pleine conscience. je me suis incrustée car je voulais absolument découvrir ce lieu et rencontrer sa créatrice, Melissa Unger.

Difficile de parler d’un lieu dont… on ne veut pas parler! car si la surprise ne constitue pas le coeur de l’expérience, je sais, pour avoir fait beaucoup de formation, que certains messages s’imprègnent plus profondément avec l’expérience de la découverte. Donc pour caricaturer, Melissa vient de New York où elle a connu une très grande carrière dans le monde des galeries d’art. malheureusement (ou heureusement), il y a 10 ans, elle a connu un passage “difficile” où il a fallu tout remettre à plat. Seymour, c’est le nom de son père, Seymour+, celui de ce lieu près de la Gare de l’Est où elle tente d’offrir à chacun, y compris à celle qu’elle était il y a 10ans, une expérience unique de reconnexion. principalement noir et blanc, je décrirais ce lieu comme un miroir exacerbant de votre état d’être. C’est absolument déroutant, émouvant, et il me semble que la réussite de ce projet réside dans ce mélange de dépouille colorielle mêlé à tout l’investissement, tout l’amour que l’on ressent dans les installations/ateliers imaginées par Melissa et ses acolytes, Will et Nora.

on l’avait déjà vu, rien de mieux pour lire que le noir sur blanc : “c’est écrit noir sur blanc” n’est ce pas?! mais ici, Melissa utilise le blanc comme un écran projectif, et cet écran n’existerait pas s’il n’était signifié, encadré de noir. le blanc ne s’échappe pas totalement, c’est pas vaporeux cette histoire! c’est très concret! on rejoint en revanche l’idée de lecture, parce que si l’on s’y attarde, c’est un bout de soi qui s’écrit sur le blanc virginal de l’écran. ça me rappelle une lecture, mais qui a écrit ce texte déjà?, décrivant une opposition entre 2 mondes de la couleur : en occident, tout démarre de ce duo noir sur blanc : d’abord il y a le blanc primal sur lequel s’écrit l’histoire, en noir, donc. en orient en revanche, le monde premier est déjà noir et blanc, et de ce yin et yang, peut émerger la couleur (souvent le rouge). Seymour+, correspondrait ainsi à cette conception orientale de la couleur, émergeant même de manière imaginaire (aucune couleur ne vous sera proposée, si ce n’est le beige et le vert, vous verrez) de ce grand espace noir et blanc.

autrement dit Seymour+ est un lieu aussi achromatique qu’ineffable qui pourrait faire émerger des lieux inconnus et colorés de votre âme. et ça, que tu sois triste, que tu sois gai, que tu sois heureux ou malheureux, que tu te connaisses… ou pas, ça, c’est vraiment très beau.

alors, ça ne sera peut être pas votre anniversaire demain mais je vous conseille très chaleureusement d’aller faire un tour dans cet espace habité de magnifiques énergies. allez y plutôt seuls, c’est 7 euros l’entrée mais ça devrait être remboursé par la sécu! il faut compter 1h30 env. et se préparer à un temps “techno-free”., car aucune connexion, autre que spirituelle, se sera possible!

à l’entrée de toute façon la mission de SEYMOUR+ est affichée en grand et c’est le seul truc que je vous révèlerai :

PROTECTOR OF YOUR MIND / DEFENDER OF YOUR INNER SPARKLE

beau weekend à tous!

Seymour+

Rice Horses

J’avais tellement envie de revenir à Sapa… Et nous y voilà! Comme vous le savez, j’ai une tendresse infinie pour toutes ces petites fées des montagnes. Et je suis un peu honteuse de ne pas avoir retenu le nom de celle ci. Si vous la trouvez entre Ta Van et Giang Ta Chai, au sud de Sapa, dites lui!

La tendresse que j’éprouve à l’égard des Hmong et l’ensemble des tribues locales trouve sa source dans le respect aussi qu’ils m’inspirent. La culture du riz, comme la perpétuation de leur folklore couleur indigo nécessitent un travail difficile, laborieux (comme je l’explique ici et ici). C’est une source d’inspiration immense pour moi.

Partout où vous irez (je vous souhaite tellement d’y aller), vous rencontrerez ces fées qui vous tresserons des couronnes de fougères, des petits chevaux avec des brins de riz et que sais-je encore.

En Hmong, merci se dit “oïcho”.

Tendresse à vous tous les chéris!

 

Lay Low – Last Time Around

Mr Ramires

Je suis tellement, mais tellement heureuse de vous présenter ce 3e volet de l’épopée Ramires. Rita a déménagé, Radelph est passé en 2nde, Marie Pierre est partie dans un bon lycée parisien (et rentre cette année en 1S)… le crew s’est recomposé avec la belle Juliana et l’incroyable Nasrine venues rejoindre Sofiatou et Verkyss (3e du nom pour ceux qui se souviennent).

le tournage avait pourtant mal commencé. des retards, du stress, une chaleur caniculaire, c’était compliqué. et puis il y avait cette pudeur peut être aussi à rentrer devant moi dans cet état… peut on parler de grâce? oui voilà, cet état de grâce, c’est ça. on a pris le temps, et c’était comme un miracle, 2 heures après, la chair de poule, et l’ envie de chialer derrière mon appareil. je me disais “mais ils sont pas possibles quand même!”. tellement purs, tellement purs…

et puis au delà de la “performance” des enfants, j’ai trouvé ça incroyable que Mr Ramires, veuille et surtout parvienne à les faire travailler sur leurs sentiments. leurs émotions. et ce par le corps : c’est fabuleux d’apprendre à des enfants à se serrer dans les bras! quel apprentissage! quelle merveille! et encore : ce que je n’avais pas compris en les voyant danser, c’est ce que Mr Ramires m’a expliqué par la suite : les mômes parlaient d’eux, de leurs phobies. ils ne leur a pas mâcher le travail en leur imposant des steps, ils ont composé la pièce ensemble. ENSEMBLE! tout ce travail auprès des enfants, lui a d’ailleurs valu une palme académique. Le C15crew, après l’Hotel de Ville a fait une représentation au Sénat, à l’Institut du Monde Arabe, où Mr Ramires, participait aussi à une table ronde sur la manière dont le hip hop peut favoriser la réussite en milieu scolaire. l’ambition est tellement belle lorsqu’elle est aussi dédiée aux autres.

il y a mille choses à dire encore, mais je suis tellement émue, peut être vais-je vous laisser faire… tous à vos com!

encore bravo Mr Ramires et au C15 Crew!!!! rendez-vous en décembre pour le spectacle complet… à la Villette!

bon allez, j’ai envie d’un câlin…

 

Lou Doillon – Places

Mr Ramires I

Mr Ramires II

avec PARYSATIS et Fred

Et dire que j’ai rencontré Parysatis en donnant des cours de couleurs a l’ifm!!!

Bourjois était ravi l’an passé de notre collaboration avec Fred (avez vous vu son nouveau blog?!), on a donc remis le couvert cette année. l’idée était de continuer à vous inspirer mais en allant plus loin, les vidéos sont donc plus longues, avec plusieurs looks à chaque fois.

j’avais donné quelques itw sur le thème du fuchsia et du coup… JE SAIS MAINTENANT COMMENT L’ORTHOGRAPHIER! je trouve surtout, et ça c’est VRAIMENT fondamental, que le fuchsia exprime une féminité plus affirmée encore que le rouge. aujourd’hui, une jeune femme peut porter du rouge, le fameux rouge qui claque; en revanche passer au rose qui claque, ça prend souvent plus de temps. Barbie est passée par là… cette couleur peut donc faire peur… surtout pour les blondes. Faut être soit barbaresque du coup, soit se foutre de cette référence pour passer à l’acte et inventer la sienne. mais c’est TELLEMENT BEAU!!!!

et puis, si vous me suivez depuis longtemps, vous savez que ça longtemps donc, que je pratique le bi-goût sur les lèvres (ici et ici) et je suis très contente de le voir sortir aujourd’hui chez une marque aussi suivie que Bourjois. les couleurs, du mat, comme du Rouge Edition classique sont absolument dingue. l’une d’entre elles, Fu(n)chsia, est mi-rouge mi-rose, j’adore!

allez, Fred, y a plus qu’a me faire des extensions et je deviens BARDOT demain!

L’Impératrice – le Baron Rouge