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Lydia

Mais qu’elle est belle, c’est pas peussib’!
figurez-vous que Lydia, comme Elise, était lectrice du blog. et que depuis bah, elle fait un peu partie de la mille-fa. des histoires d’amour, de lâm, d’instagram, tout ça tout ça. mais… ça ne nous… regarde pas!

je voulais la filmer parce que hey c’est la beauté quoi. et aussi parce qu’elle entretient un lien très complexe avec ça. genre, Lydia peut se remettre du rouge à lèvres à la plage, vous voyez ce que je veux dire?
moi, dépassée… >>> moi, intéressée!
JAMAIS Lydia ne se montre sans makeup et ça m’a presque intimidée qu’elle accepte de se laisser “outer” comme ça. elle le porte cela dit tellement bien son maquillage. sa peau de porcelaine, ses grand yeux sur-lignés de noir et de reflets aquatiques. je la trouve mi-blanche-neige, mi-manga, mi-orientale. pffff. Je sais ça fait 3 “mi”.

l’autre jour, j’ai entendu dire qu’une “smilling rose” était une rose en train de s’ouvrir. oui finalement c’est ça aussi que je voulais filmer. merci Lydia!

Lydia porte : la Crème Haute Nutrition de Bio Beauté by Nuxe, la BB Crème au ginseng d’Erborian, le Correcteur Total Regard et Contour de Clinique, le crayon yeux marron Glyde-On Pencil d’Urban Decay (mais détourné pour les sourcils), l‘Aqua Cream Beige Rosé n°16 de Make Up For Ever, l’Eyeliner noir de Debby (ils n’ont pas de site), un Mascara Gemey Maybelline et le Rouge Baiser 415 (et ils n’ont pas de site non plus).

Said Chraibi

Val Garland

Lors de la précédente fashion week, MAC m’a laissée filmer la makeup artist Val Garland en pleine préparation pour le défilé de Giambattista Valli. j’ai adoré la douceur de cette femme. sa manière d’aborder la mise en beauté pour la mode, avec cette sorte d’ambivalence doux-amer. la beauté a tant de visages. j’ai voulu aussi sortir des vidéos bachotage si efficace, pleine de wouahou effects, de flash et de glam. les mannequins arrivaient en retard et au compte gouttes en toute, à moitié au bout du rouleau. certaines étaient totalement épuisée. quel drôle de métier…

j’espère que cela vous a plus. j’ai depuis reçu la fameuse palette et ne vais pas tarder à m’en servir, pas pour me fatiguer d’avantage le visage mais pour retravailler ces couleurs thé toutes embrumées et si inspirantes. affaire à suivre…

 

Samaris – Góða Tungl

Tastes like Bliss

“on a loué une maison à Belle Ile en Mer… VIENS!” l’enthousiasme de Lili était tellement communicatif!

Comme d’habitude, suis arrivée sans prévoir quoique ce soit (mon présent me prend tellement de temps, suis parfois incapable de me figurer les jours qui viennent). dans le train, je pensais “ce sera doux, on portera des combi intégrales en pilou, enfin non, en Heat-tech parce qu’on est des gens modernes, on fera du thé et puis, on regardera la mer de loin, au coin du feu.”
Je n’avais pas imaginé les émotions que j’allais y trouver. le bleu majesté sur la mer déchainée, l’écume en mousse et ses vibrations lyriques, le vent qui pouvait soulever les pieds… je ne savais pas que ça existait. parfois, c’était difficile de tenir les plans, tellement ça soufflait, tellement c’était beau. ça me vrillait. ça nous faisait rire.

et les corps de nos enfants étaient comme enchantés. sous cette tempête de lumière. fatigués par leurs bottes pleines d’eau et la joie de s’en foutre.

en rentrant le soir dans la voiture, Lili nous a dit “et que se passe t il maintenant si vous passez la langue sur votre bouche? -hihihi c’est salé!”

parfois je vous jure, ça me fait peur toutes ces émotions. tellement viscérales, tellement violentes. J’aspire à du fade

mais ne peux m’empêcher de lui préférer ce goût sublime d’iode sur mes lèvres. merci ma Lili. et baisers doux à vous tous.

 

James Blake – Dlm

Anywhere With Petrushka

on retrouve notre virtuose Mikhail Rudy qui répétait pour le concert unique qu’il donnait au Palais de Tokyo pour l’exposition de Philippe Parreno, “Anywhere, anywhere, out of the world”. le morceau Petrushka de Stravinsky raconte l’histoire d’un pantin que l’on a doté de sentiments mais dont l’amour est déçu. le morceau dure 32 minutes. j’ai appris par la suite qu’il est si ardu qu’il n’y a que 2 pianistes capables aujourd’hui sur cette terre, de le jouer à 2 mains… sinon, c’est 4! C’est du délire! alors, suite à la parution de ma première vidéo sur Mikhail, une personne du Palais de Tokyo, lectrice du blog (YEAH) m’a proposée de venir visiter l’expo en sa compagnie. Si vous êtes attentifs, il y a des surprises (visuelles, sonores, sensorielles) partout. un mélange organique entre mille images et perspectives, des performances live (très étranges d’ailleurs), entre des sons en temps réel, captés à l’extérieur (on entend par exemple les skateurs sur le pavé), la musique des pianos qui jouent tout seuls. etc. l’expo est pensée comme un organisme vivant! elle s’achève ce weekend. allez-y! Encore merci Alicia!

je vous laisse aussi avec les vidéos brutes des 4 morceaux de Chopin,Gluck, Wagner et Stravinsky, que Mikhail a joué pour moi lors de notre tournage. je ne pouvais tout simplement pas les garder pour moi. attention, il n’y a pas de coupe car c’est surtout pour écouter, mais comme ça… vous verrez comment je filme ;p

enfin, et ça n’est pas rien : j’aimerais vous remercier pour tous vos commentaires sur Guillaume Gallienne, ils m’ont mis les larmes aux yeux. j’étais tellement intimidée et nerveuse que je n’arrivais plus à voir la valeur de cette vidéo. merci aussi d’avoir tant partagé cette vidéo. et c’est pas fini. Merci de tout mon coeur.

<3 <3 <3

 

 

Guillaume Gallienne

Quand j’ai été invitée à l’avant-première de Yves Saint Laurent, je m’attendais, moi, Mai ColorDesigner, amoureuse de Saint Lolo, à ressortir couvertes de ses palettes chatoyantes. Nous en avons déjà parlé maintes fois ici. Mais il n’en fut rien. Je ne m’en plains pas car le film m’a emmenée bien ailleurs. Tout aussi loin sans doute. Les scènes de défilés m’ont fait vibrer avec énormément d’intensité. Et puis ces 2 acteurs… Il n’y a pas de mot pour le dire. Enfin si, tout bêtement, je me disais : quand même, ce Guillaume Gallienne, quel garçon absolument…. Pfff, c’est quoi, le mot ?! Je l’adore (et ne dis pas non à Pierre Niney, hein !).

Et puis, va savoir comment, lundi matin, je me suis retrouvée dans une loge de Direct 8, après son passage dans l’émission de Laurence Ferrari. Il avait fait le JT de Claire Chazal la veille. 10 millions de téléspectateurs ! Ici, on est beaucoup moins (hahaha), mais Guillaume et moi, on avait droit à une demie heure, rien que pour nous. C’EST PAS FOU DIS !!!! Je voulais qu’il me parle de ce qu’il avait appris sur la beauté grâce au film, ce que cela lui a appris sur l’amour, sur c’est quoi être un homme… des notions qui, me semble-t-il, lui sont chères. A moi aussi.

En ressortant, j’étais à la fois heureuse et embarrassée. Heureuse parce que Guillaume m’avait partagé tant de choses que je savourais mon plaisir, embarrassée parce que je pensais avoir de mauvais rushs. J’étais tellement absorbée parce qu’il me racontait que j’en oubliais souvent de filmer. Pfff… Vivre ou filmer… C’est parfois complexe. Et puis, pour le montage, c’était pire ! COMMENT JE PEUX ME PERMETTRE DE COUPER GUILLAUME GALLIENNE ?! Vous pouvez me dire ?!!! Je n’osais pas. Le son était formidable, mes images beaucoup moins. J’ai hésité à ne pas faire de vidéo et à vous retranscrire uniquement ce qu’il m’avait dit. Mais sa diction, sa manière de se mouvoir, d’incarner chacune des émotions qui le traversent (et il y en a tant), je me suis dit que ce serait dommage, non ? C’est tellement rare de voir un acteur de cette trempe avoir le temps de s’exprimer. J’espère que vous serez d’accord avec moi. La musique, tirée de la bande originale du film, que la production m’a autorisée à utiliser, m’a beaucoup aidée… Je fais des choses imparfaites, et me suis toujours interdit de m’en excuser, parce que l’important c’est… de faire, avec ce qu’on a. On a dit ça, non ?

Pour tous les fans, dont je fais partie, voici la restranscription intégrale, tout de même. J’ai pas du tout mis cent ans à le faire, hahaha, mais en tout cas voilà, Guillaume n’est pas coupé ! Cliquez en bas du post et vous verrez, il en dit bien plus encore.

mille baisers doux, encore bravo et merci à Guillaume Gallienne pour m’avoir reçue, avec tant de générosité, malgré votre épuisement ! Guillaume j’vous kiffe !

la BO de Yves Saint Laurent, avec des musiques orginiales de Ibrahim Maalouf

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Mikhail Rudy

d’habitude j’ai toujours plein de choses à dire pour accompagner, réceptionner, développer encore l’émotion que me procurent mes vidéos. mais là, vraiment j’ai que les yeux pour pleurer. il n’y a rien à dire. et en même temps, je peux pas arrêter le post comme ça. faut vous faire atterrir, prolonger les choses…

alors je vais juste vous raconter comment ça s’est passé. parce que moi, j’avais pas prévu. j’avais pas compris.

quand j’ai rencontré Valérie (encore merci pour tous vos commentaires hier), juste avant que nous finissions notre affaire, elle me dit : “bon, je suis coquine, mais avec tout ce que vous faîtes là, ça vous donne pas des idées, Philocalie? ça vous dirait pas de faire quelque chose?” je suis rentrée chez moi, je l’ai lu et lui ai envoyé une courte liste d’auteurs que je voulais filmer en train de lire leur propres textes. nous n’avions qu’une semaine, même pas, pour le faire. bref, mon idée était super, c’est sûre, mais enfin, elle était surtout super compliquée. je lui ai alors dit “c’est pas grave s’il n’y a qu’une seule personne de libre, il faut juste que ce soit Mikhail Rudy”. Personne n’était dispo. Mais lundi, je reçois un mail. Mikhail a un créneau mardi à 14h, et puis c’est tout. je défonce mon agenda et saisis ma chance. un deuxième mail “le Palais de Tokyo a donné son autorisation, on vous attend là-bas”

honnêtement, je vois pas bien le rapport, mais je me dis :”… super!”

j’arrive et le Palais et bah, il est fermé. bah oui, on est mardi. je comprends pas. et puis Mikhail arrive, si doux: “ça va ma chemise violette, j’en ai amenée une bleue si vous voulez. – non, non, vous êtes parfait”
là on déambule dans l’exposition, fermée donc, de Philippe Pareno qui a occupé les 22 000m2 du musée pour Anywhere, Anywhere Out of the World. 2 personnes du musée nous amènent dans un immense espace. et puis s’en vont.

nous voilà au milieu d’une installation monumentale, grise, noire et blanche, ponctuée de 2 chaises rouges, et d’un piano.

“alors on fait quoi?
– j’aimerais que vous me lisiez votre texte, et peut être si vous le voulez bien, j’aimerais vous filmer en train de jouer… un morceau de 3-4 minutes, cela vous serait il possible?”
Mikhail a commencé à jouer, une nocturne de Chopin, et puis je sais pas, il a préféré continuer, avec Orphée et Eurydice de Gluck, puis ce Wagner, qu’il a choisi pour accompagner son texte, et enfin, une partie de Petruschka de Stravinsky.

Petruschka, c’est la raison pour laquelle Mikhail était au Palais de Tokyo. la retranscription qu’il en a faite, permet aux automates qui peuplent l’exposition de Parreno de jouer sans lui en continue. il était à 14h au Palais de Tokyo pour répéter le concert qu’il va donner de manière exceptionnelle ce soir à 20h, lors de la nocturne ouverte au public. j’y serai. et d’ici là, je me pose la question de vous poster les rushs bruts des autres morceaux qu’il m’a joués. qu’en pensez vous?

Depuis mardi, je suis totalement habitée par cette rencontre. je n’ai jamais eu aussi envie, aussi peur de monter ma vidéo. comment oser couper dans une soie si vibrante, si précieuse, si… virtuose?! merci Mikhail pour ce moment inoubliable qui m’a fait approcher la musique comme jamais dans ma vie.

et des torrents de baisers à vous tous.

Valérie Solvit

Je me sens tellement transportée par les personnes que je rencontre en ce moment (et c’est pas fini!). Valérie Solvit m’a été présentée lors de la soirée du lancement de son recueil PHILOCALIE. Amour de la Beauté. Philocalie est un recueil réunissant près de 80 auteurs (écrivains, illustrateurs, photographes, journalistes, acteurs, politiciens…) sur leur vision de la beauté. un travail d’orfèvre absolument fabuleux. j’ai adoré y lire Alain Rey sur la beauté des mots, Charlotte Gainsbourg qui aurait “aimé être belle”, Jean-Paul Enthoven sur la beauté comme preuve de l’injustice, François Zimmeray sur le droit à la beauté comme un élément de respect, voir les photos de Lindberg, de Jean Baptiste Huynh et… et je vous réserve une surprise pour demain!
Ce soir là, elle portait un énorme turban bleu ciel, des talons aiguilles et une robe blanche avec un immense décolleté, comme dans la vidéo.

“- ça doit être tellement bien d’ avoir une poitrine comme la votre! (hahaha, je vous assure que je lui ai dit ça pendant le tournage)(n’importe quoi)

– beh non, c’est ni bien ni mal, c’est comme ça, c’est tout!”

bref, on ne voyait qu’elle (…okay et joey starr aussi, qui a contribué au bouquin, avec beaucoup de joie d’ailleurs, la preuve). elle et l’intégralité du recueil exposé sur un très grand mur, au Grand Palais. Carrément. C’était tellement beau. bom’bé forcément, je suis tombée micro-amoureuse. il fallait que je la filme. elle m’a dit : “mais bien sûr!” parfois, suffit de demander…

Hors caméra Valérie, après avoir fini de “se préparer à rencontrer l’autre”, m’a confié : “vous voyez, moi je suis une militante de la beauté. parce qu’ils font chier ceux qui voient tout laid. ça n’existe pas une situation totalement laide. il y a toujours de la beauté pour nous sauver. et quand il pleut, eh bien j’arrive, et… il fait beau!”

Valérie, c’est une beauté qui se montre comme telle. Une beauté comme une forme d’élévation. Tellement hors norme, si intelligente, si confiante. Et si bien… Épicée! bien sûr qu’il fait toujours beau avec elle. Il fait toujours beau avec Valérie car Valérie, c’est le soleil!

Matthew Halsall – Cherry Blossom

Géraldine Dormoy

Géraldine pour moi c’est un peu le mythe de la “blogo” (QUELQU’UN PEUT IL TROUVER UN AUTRE NOM QUE BLOG/BLOGO SVP?!)(MERCI!). Bref, j’ai toujours été admirative de l’intégrité qui se dégage de ses posts. de l’intelligence aussi. évidemment.

j’ai adoré filmer la femme Géraldine, cette voix, cette diction, le roux de sa chevelure, la peau diaphane, pimentée de rouge au bout de ses doigts. les teintes du bois et de sa robe. il faisait tellement moche ce jour là, elle me disait “t’es sûre que tu vois quelque chose?”. t’inquiète Géraldine, j’ai tout vu!

j’ai adoré aussi filmer l’esprit Géraldine. je trouve ça très beau sa manière d’être, cette concentration dans son regard, qui semble se perdre. chercher. parfois, Géraldine, elle semble rentrer en elle-même. que l’on parle de mode, de beauté, ou de quoi ou qu’est-ce, j’adore l’idée de la recherche. parce qu’on est toujours vrai quand on cherche, non? les femmes françaises, je crois que c’est ça qui les caractérise, c’est leur esprit. c’est cet esprit, ce truc qui s’échappe parfois, qui n’appartient qu’à soi et que personne ne saurait capturer totalement, cette liberté non affichée, mais vive, profonde, c’est ça qui me semble caractéristique de la sexitude et du charisme “à la française”.  nan je délire?! je serais très intéressée par le regard de son mari, qui est anglais.

Géraldine, j’te kiffe! et j’espère que vous aussi! encore merci à Sébastien pour son fabuleux montage.

très beau weekend à tous! muaaahhhh!

café mode, le blog de Géraldine Dormoy

EDIT // Géraldine a écrit un post qui m’a beaucoup émue sur cette vidéo. elle y donne aussi la liste des porduits utilisés. c’est par ici.

Julia Holter – This is a true heart

Marie Laure Mercadal

Après la fille, la mère! Quelle est belle! et puis cette histoire de crêpage qui se refile de génération en génération, ça m’a tuée. De toute façon, quand Marie Laure Mercadal m’a ouvert la porte de son nouveau chez elle (elle venait à peine d’emménager), dans sa belle nuisette Missoni, je veux dire, en toute simplicité quoi, j’ai tout de suite adoré. quelle liberté! les méditerranéennes, je vous jure! J’aime quand on semble si bien se connaître. Chaque ligne, chaque couleur, chaque matière. On semble se créer soi même. J’adore. Maaaa, qué sexy!

Atelier Mercadal

Cody Chesnutt – Boylife in America

Happy Turquoise!

mais ouais, tout arrive. même les tututes! cela me manquait mais je n’y arrivais pas. c’est comme ça! j’espère que cela vous a plu. vive le karaoke!
je vous avoue que ce liner, c’est aussi pour moi une sorte de retrouvailles avec Lancôme. mon premier job il y a weuhou 14 ans (F*!). je suis la marque depuis toujours mais ne me sentais plus en affinité avec ce qu’elle proposait et ce depuis très longtemps. ça peut être tellement affectif une marque. elle me “manquait”. c’est avec un plaisir d’autant plus grand que je porte cet artliner turquoise aujourd’hui (mon spotted #36). j’ajoute qu’il tient très très bien. mon aplat n’a pas bougé. l’unique condition étant d’en mettre un max. de toute façon, plus t’en mets, plus ça brille non?!

allez, la belle journée à vous! ’cause happiness is the truth!

Pharrell Williams – Happy